A l’échelle planétaire, le nombre de villes s’engageant vers un objectif zéro carbone ne cesse d’augmenter. Il s’agit de répondre aux nombreux enjeux climatiques à travers cinq solutions distinctes. Tout d’abord, en incorporant d’autres critères concernant la valorisation et la performance des bâtiments. En effet, ces analyses s’appuient essentiellement sur des éléments financiers. Il suffit alors d’imaginer que la valorisation d’un actif prenne en considération les espaces végétalisés ou encore la quantité de dioxyde de carbone rejetée par mètre carré. Le deuxième levier porte sur le green premium. Autrement dit, des bâtiments avec de faibles émissions de GES, mais également respectueux des ressources naturelles tout en limitant les déchets. Le troisième critère porte sur les normes de reporting volontaire afin de s’orienter vers des rénovations vertes. Il s’agit d’ailleurs d’un levier qui est fortement encouragé par les directives de l’union européenne. De ce fait, de nombreux biens immobiliers sont en cours de rénovation. Quatrième élément, la prise en compte de l’empreinte carbone sur la durée de vie d’un actif immobilier. Encore une fois, l’impulsion émane de l’Europe qui souhaite la prise en compte de la résilience des bâtiments. Il s’agit entre autres de limiter les démolitions et de favoriser les matériaux de construction disposant d’une faible teneur en carbone. Enfin, le cinquième levé repose sur la conclusion de partenariats publics et privés pour encourager la rénovation verte. C’est une initiative essentielle qui a d’ailleurs été adoptée par la ville de Paris qui a décidé d’élaborer le premier plan d’urbanisme bioclimatique au monde.
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